lundi, novembre 22, 2010

Métaphore alimentaire

Ce que j'aime des betteraves c'est qu'elles tachent sans équivoque. Les doigts, les couteaux, les planches à découper, les tabliers, les assiettes, les casseroles, rien n'y échappe. Elles tachent de belle manière avec profondeur et intensité.

vendredi, novembre 05, 2010

Starbucks toujours aussi performant...

J'étais à New York pour une conférence cette semaine et j'ai pu constater à quel point Starbucks était bien portant. Des succursales à tous les deux coins de rues, des succursales bondées à tout heure du jour et de la nuit et un flot continu de visiteur qui passent souvent que quelques minutes sur place.

Au centre de conférence où se déroulait le Ad Tech, il y avait même un mini kiosque Starbucks, perpétuellement assailli par les consommateurs qu'une file longue de 50 personnes ne faisait pas le moins du monde reculer. Un organisateur de l'évènement est même venu inviter les gens qui attendaient ainsi patiemment leur tour à se procurer du café offert gratuitement par Ad Tech dans une des salles de conférence. Pas un seul individu n'a bougé de la file. Quand on a envie d'un Starbucks, bien peu d'offres peuvent arriver à nous faire changer notre trajectoire. Gratuit? Pfff. Pas d'attente? Pffff. Je suis prête à patienter pour éventuellement avoir entre les mains, mon gobelet blanc et vert assorti de son cup-holder en papier recyclé et contenant le parfait mélange de café espresso et de lait écrémé.

En faisant ainsi la file et en m'arrêtant tout au long de mon mini-voyage dans plusieurs succursales, j'ai constaté à quel point cette marque était dominante. Une suprématie du goût, de l'expérience, de l'association à des valeurs écologiques et responsables (café équitable) et d'une attitude à la fois baba cool côte ouest et business.

Leur application pour iphone est d'ailleurs très intéressante, notamment la fonction qui permet de trouver le magasin le plus proche et de savoir s'il est ouvert ou non...Vive l'information en temps réel! Les informations nutritionnelles que l'on peut aussi obtenir relativement à chaque breuvages est très transparentes et permet de faire des choix plus santé.

J'était déjà vendue...mais là, je suis groupie assumée!

mercredi, octobre 06, 2010

Opium37 et la nostlagie du gant de dentelle

Opium 37 au Quat'sous avec Cath.

Quelques moments passés dans un café de Paris à la fin des années 30. Une dame pipi Nostradamus, une tenancière colérique et son frère pathétiquement pervers, une américaine sensuelle, un musicien qui se cherche, un psychanalyste qui perd graduellement sa rigidité, un artiste raté, une prostituée incroyable et une Anaïs Nin biblot et un Artaud déconnecté. Une mise en scène ingénieuse et une ambiance olfactive unique (qui a fait tousser une partie de l'assistance). Une pièce avec des moments profonds et des moments burlesques. Martine Marie Lalande dans le rôle de la prostituée vaut à elle seule de voir la pièce tant son personnage est riche en paroles, en actions, en réactions. Savoureux.

Cette pièce m'a aussi plongé dans la nostalgie d'une époque de gants de dentelles, des chapeaux en feutre et de maquillage soignée. Une époque où les hommes et les femmes prenaient grand soin de leur apparence avant de sortir en public. Comme beaucoup d'autre chose, cela s'est perdu et ce n'est pas pour le mieux. Les joggings, les tuques molles, les vêtements difformes, déchirés et le règne du jeans ont fait perdre à l'humanité, une grande partie de son élégance...


lundi, octobre 04, 2010

Bonheurs d'automne

Le vent froid sur les joues.
La lumière, si particulière. Une combinaison de l'angle des rayons du soleil, des jeux d'ombres et de lumière et de la densité "crisp" de l'air.
Les jaunes, les ocres, les rouges, les orangés se mêlent au vert encore tendre des pelouses et des champs.
Les citrouilles éparpillées linéairement dans les champs.
Les pommes croquantes et juteuses.
Cette irrésistible envie de cuisiner, de mijoter et de s'emmitoufler.

vendredi, octobre 01, 2010

Retour

Avec l'arrivée de Facebook, du triathlon et de don juan dans ma vie, j'ai négligé un de mes grands plaisirs, l'écriture.

C'est donc après plusieurs mois et même plus d'une année que je décide enfin de reprendre le clavier sur ce blog.

Serais-je assidue...une histoire à suivre.

mercredi, mai 28, 2008

Em et la difficulté de faire des choix

D'aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours eu de la misère à faire des choix. Dans le monde idéal, selon Em, on pourrait toujours tout faire, sans jamais avoir à choisir entre une activité et une autre, un met et un autre, une fréquentation et une autre. J'ai peine à réconcilier le caractère mutuellement exclusif de certaines choses dans la vie. Pourquoi ne puis-je tout simplement avoir 3 emplois, si chacun d'eux m'apporte quelque chose de différent, si j'apprends et me développe sur les plans individuel et professionnel?

Mais la vie n'est pas ainsi faite et tôt ou tard il faut choisir, se prononcer, prendre position. Et tout choix a quelque chose de déchirant dans l'optique où l'on laisse nécessairement quelque chose pour compte.

lundi, mai 26, 2008

La structure profonde de l'école

J'ai toujours aimé et continuerai d'aimer l'école.

Par contre, je me souviens de ce cours à McGill ou le professeur nous avait simplement démontré la fonction primaire de l'école et du système d'éducation en général. Plutôt que d'instruire les enfants et de leur permettre d'élargir leur horizons et de devenir des citoyens conscientisés, l'école a pour fonction première de semer les graines de la soumission au système. Par le biais d'un horaire bien établi (qui n'est pas sans rappeler le 9 à 5 futur) de règles (lever la main avant de parler, respecter l'autorité), d'attitudes encouragées (travailler en équipe, performer dans les évaluations, se démarquer des autres) et d'un système de classement et de récompenses (les notes, les méritas, les premiers de classe) les enfants, dès l'âge de 5 ans commencent à entrer dans le moule qui fera d'eux par la suite, de parfaits employés et de parfaits contribuables, dociles et faciles à gérer.

Bon...je ne dis pas que l'école n'a rien de bon. Mais il peut être intéressant d'envisager son impact sous l'angle de la conformité imposée. Je ne crois pas que le modèle scolaire soit modifiable du tout au tout, mais il pourrait être éclairant de se poser la question: comment pourrait-on envisager l'école autrement? Comment outiller les enfants efficacement? Comment leur permettre d'acquérir les bases fondamentales qui leur permettront de faire leur chemin dans la vie? Quelles sont ses bases fondamentales? Est-ce réellement ce qu'on retrouve actuellement dans les manuels scolaires. Peut-être en partie, mais je crois qu'il pourrait y avoir bien davantage.

vendredi, mai 23, 2008

Des jets et des voyageurs d'affaires

Il y a le monde normal et le monde de l'argent. Dans le monde normal, un individu se lève à 4:00 am pour attraper un vol à 6:45am à l'aéroport de Dorval, après avoir fait interminablement la queue au comptoir, aux douanes et à la sécurité. Il attend ensuite patiemment son vol, se ressoumet au contrôle avant de monter à bord et s'entasse dans l'appareil avec une centaine d'autres individus.

Dans le monde de l'argent, une voiture dépose l'individu à un FBO où une hôtesse l'accueille chaleureusement, lui propose un café et l'invite à s'asseoir confortablement dans le lounge en attendant que le jet privé qui le conduira à NY soit paré. Une fois les préparatifs terminés et l'expresso dégusté, l'individu sort sur la piste et grimpe dans l'appareil (après avoir foulé le tapis rouge) et s'installe confortablement dans un siège en cuir moelleux.

Le vol prend 1:30. Arrivée à NY où une voiture l'attend pour le conduire confortablement au centre-ville. Le chauffeur patientera jusqu'à la fin de meeting et le ramènera cordialement au FBO.

Ouf! Quelle vie

mercredi, mai 14, 2008

Besoin d'avoir mal à d'autres muscles


Je suis en pleine période de mue.

De nageuse, joggeuse, je me transforme en tennis girl cycliste.

Le train-train quotidien de mes sports du moment a fini par me gonfler et j’ai eu envie d’avoir mal ailleurs, de solliciter d’autres muscles, de voir d’autres paysages au gré de mes pérégrinations.

J’ai donc eu mon premier cours de tennis ce matin (mon avant-bras droit en tremble encore) et je me suis acheté un super vélo qui me permet de filer comme un bolide.

Comme le début de toute histoire d’amour, c’est présentement la lune de miel.

Longue vie au Lemond Tourmalet!

mardi, mai 13, 2008

On se compare, on se console...

Je lisais le blog des auteurs de Grey's Anatomy et l'une d'entre eux racontait une séance de psychothérapie qu'elle avait vécue durant sa jeune vingtaine et où la thérapeute lui avait déclaré qu'à cet âge, rare sont les individus qui ont à la fois une vie personnelle et une vie professionnelle épanouies, l'une prenant nécessairement le dessus sur l'autre.

Je serais curieuse de faire une grande enquête sociale à ce sujet pour déterminer quel pourcentage des jeunes peuvent affirmer être parfaitement comblés professionnellement et personnellement, si tôt dans leur vie. 

Il me semble que ça me rassurerait : )

jeudi, mai 08, 2008

L'importance de faire des choses qu'on aime

Travailler est la deuxième activité à laquelle l'être humain consacrera la plus grande partie de sa vie après dormir...Quand même!

D'où l'importance de choisir un métier, une profession ou une occupation qui sera à la hauteur de ses rêves et de ses ambitions. Pour avoir personnellement vécu une riche période d'essai-erreur professionnel dernièrement, j'ai pu apprécier l'importance de faire des choses qu'on aime, qui nous font grandir, faire des sauts de géant et en apprendre sur soi-même et les autres. 

Travailler pour vivre ou vivre pour travailler...ni l'un ni l'autre selon moi. La beauté de se consacrer passionnément à l'accomplissement de choses qui nous tiennent à coeur, prime sur tout le reste. J'ai commencé à réellement trouver ma voie et la route promet d'être longue et belle : )

mercredi, mai 07, 2008

Élasticité temporelle

Quelques fois les minutes s'étirent à l'infini et les heures n'en finissent pas de passer.
À d'autres moments, le temps file à une vitesse folle et on doit ouvrir grand les yeux pour s'assurer de ne rien manquer de et tout absorber.

J'ai parfois envie d'avoir le double de mon âge, d'être confortablement installée dans ma vie d'adulte avec ses certitudes et ses responsabilités. Ou encore le triple de mon âge pour avoir enfin vécu...

Et il arrivera un jour où je m'ennuierai de mes 24 ans, de leur splendeur et de leur sensations fortes, avec la nostalgie de belles histoires...

mardi, mai 06, 2008

Ma soeur disait...


Les larmes servent à exprimer les émotions qu'on n'est pas capable de nommer.

Une sage femme ma soeur!


samedi, mai 03, 2008

Totem de l'écureuil


Ceux qui me connaissent savent à quel point les écureuils me terrifient. En plus d'être des rats in a cuter outfit, ils sont particulièrement nombreux à fouler les pelouses verdoyantes de mon quartier. Il y a quelque chose dans leur mouvements brusques, dans leur regard fixe et dans leur petites griffes pointues qui leur permettent de se hisser aux arbres et aux murs qui me glace le sang.

Ceci étant dit, depuis quelques temps, un écureuil albinos - comme si ça ne suffisait pas d'être écureuil - a élu domicile dans l'arbre qui trône dans la cour de l'appart. Chaque fois que j'ouvre la porte donnant sur le balcon derrière, il est là. Je peux le voir, affairé à je ne sais quel grignotage incessant, son oeil unique - puisqu'il me présente toujours son profil - me scrute brièvement avant qu'il ne reconcentre toute son énergie sur sa tâche. 

Devant sa présence persistante et récurante, je me suis mis à me questionner sur sa symbolique dans ma vie. J'ai toujours apprécié le concept de totem amérindien (un animal mythique considéré comme l'ancêtre éponyme d'un clan et auquel on rend un culte) et je me suis dit que par une contorsion tordue du sort, l'écureuil se révélait peut-être être mon totem. 

Une histoire à suivre...


jeudi, mai 01, 2008

Synchronicité humaine

Je rencontre une personne dans le cadre d'un événement professionnel et ensuite, à deux ou trois reprises, je le croise au hasard en des endroits communs. Synchronicité humaine ou simple principe de la familiarité, il y a de fortes chances que mon intérêt pour cette personne croisse à mesure que nos chemins se croisent et se recroisent. 

Ça m'a rappelé cette intrigue du livre "Les rivières pourpres" où les dirigeants d'une université orchestraient les rencontres répétées entre des frêles génies et de puissants sportifs par le biais de places d'étude prédéterminées dans le but d'optimiser l'output génétique des descendants. Bien que cela puisse sembler machiavélique à prime abord, la seule chose qu'il faisait était d'asseoir un homme et une femme face à face, jour après jour, semaine, après semaine et la nature suivait la plupart du temps son cour...

Donc mon conseil à ceux qui cherchent désespérément le grand amour, choisissez n'importe qui, voyez-le souvent et le tour est joué...